Année de sortie : 2006
Nombre d'épisodes : 37
Réalisateur/auteurs : Tsugumi Ōba, Takeshi Obata
Genres : Mystère, Tyrannie, Thriller psychologique
Death note : La personne dont le nom est écrit dans ce livre devra mourir.
Light, Lycéen de génie, a bien compris le principe de ce livre maudit et compte s'en servir afin de sevrer le monde de tous ses criminels.
J'ai mis beaucoup d'articles avant d'arriver à vous parler de ce classique parmi les classiques, non pas que ce ne soit pas un de mes animés favoris mais qu'il est l'évidence même en termes d'animés, c'était juste trop évident.
Ça parle de quoi Death Note ?
C'est une des premières fois que je vois un anti-héros dans un animé. Légèrement semblable à Lelouche dans Code Geass, Light Yagami a soif de justice, une justice qu'il va se faire soi-même et que l'on ne cautionne pas vraiment, mais, étant le héros, difficile de ne pas le suivre dans ses péripéties ! Ah la tyrannie …
D'autant on ne connait pas vraiment l'objectif de Lelouche autant ici on connait l'objectif morbide de notre protagoniste, ce qui va donc nous intéresser c'est "comment va-t-il s'y prendre ?" et je ne parle pas de meurtres, ça c'est la partie facile.
Non, ce qui est follement excitant, c'est la manière dont il va se cacher et maquiller ses crimes, car bien que le carnet ne laisse pas vraiment des traces, il va très vite se faire piéger par l'antagoniste, "L", qui est un détective au génie équivalent. Light va donc devoir faire face à énormément de soupçons tout en continuant vers son but…
Ce duo est si passionnant que l'on ne sait plus où donner de la tête ni qui suivre, quand être heureux ou quoi cautionner ! Dans le doute on supporte Light, reprenant notre souffle à chaque fois qu'il arrive à s'innocenter où se débarrasser de ses opposants. Honnêtement il y a tellement de rebondissements que cette série se dévore très très vite et qu'il est difficile de faire la part des choses.
Pourquoi voir Death Note ?
Commençant par un opening de métal, le genre gore et violent est tout de suite assumé. Encore une fois, âme sensible s'abstenir. Maintenant, si vous êtes toujours là et savez que cet animé est fait pour vous, voici quelques autres arguments pour finir de vous motiver.
Le jeu de chat et de souris entre Light et L, les scènes d'actions et de tensions où tout peut basculer ou s'écrouler à tout moment, le montage très dérangeant, ponctué, parfois, par des yeux en gros plans, on dit d'ailleurs que les yeux sont le miroir de l'âme. Avec des musiques, souvent classiques, composées de cœurs rendant les scènes épiques, ou une petite mélodie de guitare dérangeante et intrigante, tout ceci participe à une mise en scène unique en son genre qui vous emmènera au bout de vos émotions.
Un autre thème central, autre que la justice, est le mystère, si l'un des deux parties voit son identité découverte, il a perdu, défaite qu'il payerait de sa vie (meurtre ou prison). De ce thème découle beaucoup de choses comme des mensonges, de la manipulation ou encore de l'hypocrisie.
Pour avoir accepté et utilisé le Death note, Light est accompagné par un Shinigami, ou dieu de la mort en Français, cet individu mange des pommes à longueur de journée, pommes représentants évidemment le péché. L'histoire est riche en symboles bibliques et moraux, mais pourtant, la morale est loin d'être la chose la plus intéressante, ici , ce qui est passionnant, c'est tout le reste.
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